Boaventura est une localité de gens illustres et humbles, de colons et de propriétaires. Une bande de terre où l'homme s´ abrite dans des vallées douces dans un emplacement qui va de la mer à la montagne.

En ce qui concerne l'architecture, deux panneaux solaires se détachent: celui des Bains, de la fin du XVIIIe siècle, récupéré en 1992, pour un hôtel, de nos jours dénommé Solar da Boa Ventura, et celui de Silveira, qui présente l'année 1783, inscrit à la porte d'entrée. Autrefois, c'était la demeure de Lício de Lagos. L'histoire témoigne aussi la présence de l'illustre poète et écrivain portugais Antero de Quental, invité de sa tante D. Isabel de Quental.

La découverte du potentiel touristique du versant nord remonte au XVIIIe siècle, sa nature virginale, où s´exalte la forêt Laurissilva, ses véritables chemins royaux, ses sentiers et ses levadas, qui font le bonheur des nouveaux aventuriers et découvreurs.

Comme témoignage de cette époque, nous rappelons:

En 1851, Edward Harcourt (A Sketch of Madeira) affirme qu'il ne pouvait pas quitter l'île sans avoir cette rencontre avec la scène éblouissante du nord, qui s'est matérialisée dans une promenade faite de Curral das Freiras à Boaventura. À Boaventura, la beauté sauvage du paysage est glorifiée, indescriptible dans la voix de l'écrivain et du poète.

S. Peacock (Le Traité sur le Climat et la Météorologie de Madère, 1850) définit Boaventura comme une vallée romantique.

Pour E. Wortley (La visite au Portugal et à Madère, 1854) "c'est le plus beau cadre que j'ai jamais vu"

Avec ces extraits et ces images, nous vous invitons à visiter Boa Ventura et la côte nord de l'île de Madère: